En 1964-65, avant la régionalisation de l’enseignement secondaire, il existait une commission scolaire dans chaque localité. Des convention collectives locales régissaient les conditions de travail du personnel enseignant. Les négociations provinciales furent imposées en 1968-69 par le fameux Bill 25.

À sa naissance en 1971, notre syndicat se nomme le Nordet. Il est le résultat de la fusion de trois syndicats:

  • Le Syndicat des enseignants de la Côte-Nord (actuellement le Syndicat des enseignants de la Haute-Côte-Nord);
  • L’Association régionale des enseignants du Golfe (AREG) sur le territoire actuel du SERF;
  • Le Syndicat des instituteurs et institutrices de Schefferville.

Le Nordet représente alors tout le personnel enseignant de la Côte-Nord, de Tadoussac à Blanc-Sablon, et des trois villes nordiques existantes à l’époque, soit Gagnon, Fermont et Schefferville. Il détenait aussi quelques accréditations pour le personnel de soutien des niveaux primaires à Port-Cartier, Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre.

Au début des années 80, le congrès du Syndicat de l’enseignement du Nordet, tenu à Grandes-Bergeronnes, met fin à ses activités et donne naissance au Syndicat de l’Enseignement de la Région du Fer. Le SERF dessert désormais le territoire de Pentecôte à Blanc-Sablon ainsi que Fermont et l’Île d’Anticosti.

Durant toute l’histoire du syndicalisme enseignant dans notre région, les syndicats successifs furent affiliés d’abord à la Corporation des enseignants du Québec qui devint la Centrale de l’enseignement du Québec, puis la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) actuelle.

Les membres du personnel enseignant et du personnel de soutien participèrent aux grandes luttes syndicales des Fronts communs CEQ-CSN-FTQ dont celles célèbres des grèves d’avril 1972, des spectaculaires événements de mai 1972, et en 1983-84 contre la Loi 111.